Nuits blanches à Villanova

Je savais que les réseaux sociaux étaient chronophages. A la télé, sur internet, dans les magazines, vous entendez tous que vos enfants sont obnubilés par leur écran (ou leurs écrans, non ?), qu’ils sont moins concentrés à l’école, qu’ils s’enferment dans leur chambre.

Eh oui ! Tout ça c’est vrai. Chez moi, comme ailleurs.

Sauf que maintenant, ce n’est pas l’enfant qui est scotché à son portable ou à son ordi, c’est moi.

Depuis une semaine, je bois mon café du matin, téléphone à la main. Puis j’expédie les affaires courantes et ensuite, je monte quatre à quatre les escaliers pour surfer sur le net. A midi, si par chance, je ne suis pas seule, je peux avoir un minimum de conversation avec un être humain en chair et en os devant moi. Quant à mon après-midi, je suis pire qu’un bookmaker qui suit la côte des chevaux de course : je regarde les commentaires de mes lectrices. Vous avez bien lu ! Mes lectrices !

Il y a des personnes suffisantes sympathiques sur cette belle Terre pour apprécier mon livre. Et je n’en reviens toujours pas. 

Ces derniers jours passés sur mes écrans m’ont remplis de joie. Alors, ça vaut le coup de donner un peu de son temps aux réseaux sociaux (j’ai dit un peu…, faut pas exagérer…) parce que Ecrire, c’est partager.


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